La triade Sobek, Hathor et Khonsou reçoit les présents : devant les dieux, un long hymne à Sobek. Ce texte date de l'empereur Domitien (81-96), donc assez tardif et venant après les monographies de l'intérieur du temple. Assez important pour la théologie de Kom Ombo, il présente notamment la généalogie de Sobek. issu des dieux primordiaux.
'Le premier est Tanen (Tatenen?), sorti au début, Kametef' Les deux noms sont ici équivalents. Puis 'l'Ogdoade, après lui, ils ont pris forme d'après sa forme à lui ..' Les dieux sont déterminés par la même forme, de crocodile à tête de faucon, avec le disque solaire. Ceci est précisé à un autre endroit du texte où Kametef est décrit comme 'le crocodile auguste sorti du Noun'. Le texte principal reprend la généalogie avec R$e qui est Rahés (crocodile divin), au visage terrifiant. 'son Ka est Sobek.. qui noie les adversaires dans la grande verte'..Il est accompagné de 'Khenemet-Ouret (le Grand Tamis, autre nom d'Hathor Nout)
(Gutlub, 1973, p.466, n°58, colonnes 34 à 39.).
Plus loin dans le même texte, colonnes 42 à 49, le texte décrit le dieu Sobek, ayant l'aspect d'Amenopé, de Tatenen, de Kematef , mais aussi l'image vivante de Rê. Ce dieu est appelé Sobek, seigneur de la Place, comme dieu ancêtre de la nécropole et qui apparaît comme dieu renaissant en tant qu'animal sacré actuel; (Gutlub, 1973, p.486, note a).
La généalogie de Sobek peut être regardée comme une grande liste des dieux, depuis Tatenen à Harsiésis avec assimilation de chacun des dieux à Sobek. Avec la grande procession, on assiste à l'entrée solennelle du dieu régénéré venu de la nécropole., à la fête d'Ermouthis avec couronnement du dieu fils, service rendu par Chou à Sobek, renouveau périodique du dieu.(Gutlub, 1973, p.498).
Les numéros des textes font référence aux numéros des reproductions des scènes du temple en fac-similé de Morgan et al., 1895
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